Isolée de sa congénère, Totoro dort au sous-sol de la maison afin qu'elle ne la contamine pas, mais aussi pour bénéficier de plus de fraîcheur.
Ce jeudi 25 juillet 2013 au matin, alors que je sortais de la maison pour me rendre au travail, je fais un détour par la poule. Stupéfaction, la partie de son visage déjà affecté par le corysa a enflé et à doublé de volume. L'oeil n'est plus visible, il est poussé et recouvert par de la chair passée entre la paupière et l'oeil. L'autre moitié, épargnée jusque là, a légèrement gonflé et de l'oeil valide, commence à couler un liquide un peu opaque.
La veille encore, elle semblait aller mieux car elle mangeait très bien, buvait lorsqu'on lui présentait de l'eau. Elle m'avait même accueilli de quelques gloussements lorsque je suis rentré dans le jardin.
Que faire? Nous nous y perdons dans ce revirement soudain. De toutes façons, je dois partir et ma compagne aussi, il faudra voir ça ce soir.
Jeudi soir, l'état général n'est pas beau à voir, la tête est vraiment enflée et son oeil valide perd du liquide opaque. Nous réflechissons sur l'action à mener.
Nous décidons d'un traitement "choc". Je ressort le Tetratime et le dilue dans son eau de boisson, visiblement le corysa est toujours actif. Je remplis une seringue du liquide et lui administre directement dans le bec, ainsi nous sommes sûr qu'elle en a ingurgité. Puis nous lui faisons boire directement de l'eau pure. Nous la faisons manger, et elle engloutit le blé de bon coeur. Tiens; des gargouillements se font entendre, cela avait disparu.
Le soir nous la laissons dans le sous-sol avec l'eau additionnée de Tetratime et avec des graines. Nous lui avions préparé une cagette en plastique utilisée pour des fruits, au fond de laquelle nous mettons des feuilles de papier journal. Lorsque le journal est souillé de fientes, nous changeons de feuilles et ce afin qu'elle ne se re-contamine pas. Nous réfléchissons, aurait-elle fait dans ses graines et avalé des graines salies ce qui expliquerait ce soudain revirement?
Vendredi 26, au matin, la tête est toujours enflée, elle est restée dans sa cagette toute la nuit et visiblement n'a rien mangé ni bu. L'oeil gauche est toujours couvert pas de la chair et le droit est maintenant fermé, prisonnier derrière les paupières collées. Dans la cagette : des fientes liquides et verdâtres.
Bon, je prends la poule sur mes genoux, du bout de mes doigts, je tente d'ouvrir l'oeil droit. A peine les paupières entrouvertes, un liquide visqueux et opaque, presque blanc, s'écoule par la faible ouverture. L'oeil gauche est toujours repoussé vers l'arrière par le gonflement des tissus.
Même traitement que la veille, Eau + Tétratime à la seringue, directement dans le bec. Eau + graines.
Nous devons nous absenter du samedi matin au dimanche soir. Nous décidons donc de nettoyer sa cagette et de lui laisser de l'eau préparée avec des graines et de la laisser au sous-sol tout le week-end.
Comme elle a toujours tendance ces derniers jours à se reposer et ne pas bouger, nous nous disons que c'est la meilleure solution.
Dimanche 28 juillet, fin d'après-midi, de retour à la maison, j'ouvre la porte du sous-sol. Je regarde la cagette. Dans la cagette, les graines ne semblent pas avoir été touchées, ainsi que l'eau. Des fientes liquides parsèment le papier journal, et la poule n'est pas là! Je parcours le couloir qui mènent au différentes pièces et ne la voit pas. Je regarde toujours et entend ma compagne qui me dit " elle est là!". Elle s'est réfugiée dans la buanderie, la même où nous l'avions mise cet hiver, au mois de février, alors qu'elle était en mue et qu'elle manquait de vitamines.
Au sol, une dizaine d'impacts de fientes très liquides encore fraîches pour la plupart. Elle est debout et pas très vive. Première observation : son visage est largement dégonflé, presque revenu à la normale.
Inquiets dans un premier temps, nous nous disons que finalement, si elle s'est déplacée et que sa tête est décongestionnée, les choses sont plutôt encourageantes. Seulement, sa cagette montre qu'elle ne s'est pas alimentée. Bon première chose, nous nous disons qu'il faut poursuivre le traitement. Donc nouvelle seringue choc. Elle boit vite, logique, je lui administre trois autres seringues dans le bec.
L'oeil gauche est maintenant de nouveau visible, la chair a nettement reculé. L'oeil droit, lui, est entrouvert. Mais il y a encore un peu de liquide qui s'écoule.
Nous prenons des compresses imbibées de Dacryum pour lui nettoyer les yeux.
Bien, maintenant, la faire manger. Je lui présente son récipient rempli de graines et le secoue. Jusque là, à chaque fois, elle mangeait assise sur mes genoux dès qu'elle entendait ce stimulis. Là, elle tourne la tête et avance le bec, mais ne plonge pas dans le récipient. Je suis le mouvement de la tête pour lui présenter au mieux, surtout devant l'oeil droit complétement ouvert maintenant. Elle fait mine de plonger dans les graines, mais s'arrête net à mi-chemin, puis se détourne. Je secoue les graines afin que le bruit la stimule, elle tourne la tête mais ne mange pas. Au bruit, elle bouge la tête, elle n'est donc pas sourde, mais ne semble pas vouloir manger. Pourtant elle doit avoir faim.
Un détail attire soudain mon attention; son oeil droit complétement ouvert présente une pupille totalement dilatée!! Je passe mon doigt au droit de l'oeil, elle ne cligne pas ni ne bouge. Elle ne voit tout simplement rien de cet oeil, il est en complète cécité! Je prends une lampe et l'approche de l'oeil, ce n'est qu'en étant très proche qu'elle bouge la tête semblant être attirée par la lumière.
Mauvaise nouvelle s'il en est. Comment peut-elle manger sans voir? Que faire? Ma compagne essaye de lui mettre des graines directement dans le bec afin de lui stimuler le réflexe de nutrition, mais elle n'avale rien, nous insistons sans la brusquer mais elle tourne la tête pour échapper. A un moment, son bec se retrouve dans les graines, espoir; va t-elle attraper les manger les graines? Non, rien n'y fait. Durant les nos tentatives pour la nourrir, elle laisse encore s'écouler deux fientes liquides et verdâtres.
Je tente de diluer des granulés dans de l'eau et de lui injecter dans le bec avec la seringue, mais elle ne déglutit même pas. Il est déjà tard, au loin gronde l'orage et le ciel est bas et sombre. La poule ferme les yeux. Peut-être fait-il déjà trop sombre et qu'elle ne demande qu'à dormir? Je la remets dans sa cagette. Elle s'y pose mollement, tenant à peine droit, pattes sous son corps.
Nous remontons à l'étage et nous mettons à table. Pendant le repas, ma compagne cherche quel aliment nous pourrions lui donner pour lui caler l'estomac. Thon, pattes,...? Je lui dis que le problème c'est qu'elle ne remue pas le bec et que la nuit venue cela devient mission impossible pour la faire manger.
Elle ne démords pas et veut lui faire un oeuf dur émietté, je reste sur ma position, impossible de lui faire avaler ainsi, même à la seringue car de toutes manières, cela ne fonctionnerait pas à moins de l'avoir en poudre. Par contre, le jaune d'oeuf à la seringue pourrait fonctionner. Cet apport de protéines nous semble une bonne idée. Je prépare l'oeuf et suit ma compagne qui descend au sous-sol. Soudain, je l'entend me dire "elle est morte". Elle s'arrête dans le couloir. Dans la cagette, la poule est étendue sur le coté, les pattes déployées mais les doigts refermés. Je la touche, non, elle bouge, relève la tête difficilement. Les yeux sont fermés, elle semble chercher son air. Je la prends dans mes mains puis m'assied là même où nous avons tenté de la faire manger.
Posée sur mes genoux, la tête pendante, je lui fais reprendre une position plus compacte. Je lui parle, elle relève une tête chancelante qu'elle ne parvient pas à maintenir. Je lui tient le cou et l'observe. Ses yeux sont presque clos, le bec est entrouvert mais aucun son n'en sort. Souffre t-elle? Que faire? Je regarde ma compagne et lui demande si l'on doit mettre en terme à son état? Dois-je resserrer le cou jusqu'au dernier souffle? Visiblement, elle s'imagine que cet acte serait trop dur pour moi étant donné l'affection que nous lui portons tous les deux. Dur dilemme, lui rendre service ou espérer?
Je ne sais quel argument nous a poussé à la remettre dans sa cagette. Je l'ai posée sur les feuilles, tête vers la gauche de sa couche. Elle n' émet aucun râle, aucun son, le la laisse là, seule, de nouveau allongée sur son coté. Nous remontons pour nous coucher et refermons la lumière sur son destin.
Deux heures plus tard, me levant pour boire, je ne résiste pas à l'envie d'aller la voir. Je descend et la trouve allongée, tête vers la droite, dans sa cagette. Qui sait comment elle a pu faire ainsi demi-tour dans ce faible espace? Elle est froide et totalement raide.
C'en est fini de ses souffrances et de sa longue convalescence.
Je me dis que je n'aurais pas du injecter de l'antibiotique dans son organisme vide de tout aliment, que peut-être, la dose était trop forte. Ma compagne, elle, parie sur le fait qu'elle nous a attendu pour rendre son dernier souffle.
Au revoir Totoro, tu repars comme tu es venue mais en nous laissant une expérience inoubliable et insolite. Nous n'aurions jamais cru possible d'avoir un tel degré de proximité avec un volatile capable de glousser pour montrer son contentement à de la nourriture différente et agréable. Qui, lors de nos déjeuners dans le jardin, venait se mettre sous nos chaises, tel un chien le ferait. Et qui nous a bien fait rire par ses attitudes atypiques, ainsi que nos voisins.
FIN.
C'est parce qu'internet est un formidable outil de partage, et qu'il nous a permis à deux reprises, de sauver notre poule, que nous nous devions de créer ce blog sur lequel nous livrons les astuces qui nous ont permis de faire survivre notre poule pondeuse. Cet espace est donc dédié à tous ceux qui ont besoins de conseils et d'infos et à tous ceux qui voudront bien faire partager leur propre expériences et conseils.
Pourquoi Totoro?
Pour ceux qui connaissent le monde des mangas, il est un dessin animé "Mon voisin Totoro" réalisé par Hayao Miyazaki et qui raconte l'histoire d'un drôle d'animal qui apparaît et disparaît aux yeux de certains enfants.
En janvier 2012, une poule pondeuse est apparue dans notre jardin. Nous ne savons pas d'où elle vient, mais après enquête, elle a été vue un peu partout dans le quartier, dans de nombreux jardins; avant de disparaître. Mais visiblement, elle a choisi notre modeste jardin pour y élire domicile, à ce jour elle est toujours avec nous, malgré bien des tourments de santé.
En janvier 2012, une poule pondeuse est apparue dans notre jardin. Nous ne savons pas d'où elle vient, mais après enquête, elle a été vue un peu partout dans le quartier, dans de nombreux jardins; avant de disparaître. Mais visiblement, elle a choisi notre modeste jardin pour y élire domicile, à ce jour elle est toujours avec nous, malgré bien des tourments de santé.
lundi 29 juillet 2013
lundi 22 juillet 2013
Acte 7 - Il y a du mieux? Peut-être...
Ces jours ci, la poule a toujours un oeil gonflé ( en fait, toute la joue sous son oeil ). Et elle se laisse endormir facilement.
En fin de semaine, elle avait un liquide qui coulait toujours, celui-ci étant opaque. Cela la gêne à tel point qu'elle s'essuie sur ses plumes qui se collent à cause du liquide.
Bien, nous passons à une autre méthode; nous avons essayé un peu de baume du tigre sur son bec, au niveau des sinus. Même en faible quantité, visiblement, c'était trop fort, vu la manière dont elle a secoué la tête, ce produit peut facilement irriter les yeux. Alors maintenant, nous essayons une pommade antibiotique.
Cela fait trois jours et même si l' oeil colle encore un peu et que lorsqu'elle mange, des bulles se forment à l' oeil, c'est visiblement moins rouge, l'infection semble se résorber. Bonne nouvelle!
Apparemment, elle tire parti de son statut de malade. Madame ne mange pas si nous ne sommes pas à coté et pour boire, il faut lui amener la première goutte dans le bec. De plus, elle a décidé toute seule, de loger dans le garage. Comme nous ne voulons pas risquer la contamination de sa congénère, nous lui accordons ce logement temporaire.
Aujourd'hui, lassée de se faire nettoyer l' oeil, elle s'est mise à courir après avoir échappé à notre surveillance. Bon, elle retrouve des forces. Il faut dire qu' elle mange raisonnablement. Les fientes, toujours riches d'enseignements, sont enfin compactes mais encore très sombre.
Peut-être la fin du tunnel? A suivre...
En fin de semaine, elle avait un liquide qui coulait toujours, celui-ci étant opaque. Cela la gêne à tel point qu'elle s'essuie sur ses plumes qui se collent à cause du liquide.
Bien, nous passons à une autre méthode; nous avons essayé un peu de baume du tigre sur son bec, au niveau des sinus. Même en faible quantité, visiblement, c'était trop fort, vu la manière dont elle a secoué la tête, ce produit peut facilement irriter les yeux. Alors maintenant, nous essayons une pommade antibiotique.
Cela fait trois jours et même si l' oeil colle encore un peu et que lorsqu'elle mange, des bulles se forment à l' oeil, c'est visiblement moins rouge, l'infection semble se résorber. Bonne nouvelle!
Apparemment, elle tire parti de son statut de malade. Madame ne mange pas si nous ne sommes pas à coté et pour boire, il faut lui amener la première goutte dans le bec. De plus, elle a décidé toute seule, de loger dans le garage. Comme nous ne voulons pas risquer la contamination de sa congénère, nous lui accordons ce logement temporaire.
Aujourd'hui, lassée de se faire nettoyer l' oeil, elle s'est mise à courir après avoir échappé à notre surveillance. Bon, elle retrouve des forces. Il faut dire qu' elle mange raisonnablement. Les fientes, toujours riches d'enseignements, sont enfin compactes mais encore très sombre.
Peut-être la fin du tunnel? A suivre...
mardi 9 juillet 2013
Acte 6 - Status Quo
Voilà presqu'un mois que la poule a été traitée contre le corysa. Elle est toujours là, décidément, c'est une force de la nature.
Les poux ont disparu, eux! Mais la poule ne tient pas une forme terrible. Nous devons la forcer à boire, elle dort beaucoup, sa crête est blanchâtre et légèrement affaissée, quant à la nourriture, il faut vraiment insister pour lui faire avaler du thon en miettes, du riz, des radis et un peu de pain.
Pour la boisson, au début, nous la prenions sur nos genoux puis nous lui versions de l'eau avec des vitamines dans le bec entrouvert, avec un abreuvoir à canari, cela ressemble un peu à un biberon. Dans son eau, des vitamines et de l'antibiotique.
Depuis 1 semaine, nous n'avons pas vu vraiment d'amélioration, nous ne savons pas comment elle tient le coup, de plus la chaleur est de retour.
Maintenant, pour la faire boire, nous remplissons un récipient type boite à glace avec de l'eau et des vitamines + de l' adjusol ( après avoir traité le corysa, nous supposons qu'elle puisse avoir la collibacilose). Nous mouillons nos doigts avec le liquide et le portons à son bec. Dès qu'une goutte d'eau s'introduit dans le bec, elle se met à lapper en sortant la langue, puis elle va d'elle même boire dans le bac, à plusieurs gorgées.
Ce qui est étrange, c'est qu'il faut "initier" sa soif, sinon elle ne s'intéresse pas à l'eau. Lorsqu'elle boit, des gargouillis se font entendre dans son corps, puis, parfois, des bulles se forment et ressortent du bec, nous supposons qu'elle a les sinus bouchés et qu'elle ne respire pas correctement. Il arrive également qu'un filet, semble t-il de bave, s'écoule du bec.
Coté nourriture, elle mange vraiment peu et lorsqu'elle cherche à saisir un aliment, c'est comme si cela lui faisait mal, elle lâche trois fois sur quatre l'aliment avant de l'avaler. Manque d'air durant l'avalement à cause des sinus bouchés??
Nous avions l'impression qu'elle ne voyait pas très bien, cependant, un jour où nous jardinions, elle était près de nous et saisissait de nombreux vers que nous n'avions même pas perçu.
Ses fientes sont très très liquides, elles ont même été totalement transparentes avec un peu de traces vertes ou blanches.
A ce stade, la question est de savoir comment déboucher ses sinus, si c'est vraiment cela et en tout état de cause, comment le vérifier? C'est ce que nous allons tenter de faire...
Les poux ont disparu, eux! Mais la poule ne tient pas une forme terrible. Nous devons la forcer à boire, elle dort beaucoup, sa crête est blanchâtre et légèrement affaissée, quant à la nourriture, il faut vraiment insister pour lui faire avaler du thon en miettes, du riz, des radis et un peu de pain.
Pour la boisson, au début, nous la prenions sur nos genoux puis nous lui versions de l'eau avec des vitamines dans le bec entrouvert, avec un abreuvoir à canari, cela ressemble un peu à un biberon. Dans son eau, des vitamines et de l'antibiotique.
Depuis 1 semaine, nous n'avons pas vu vraiment d'amélioration, nous ne savons pas comment elle tient le coup, de plus la chaleur est de retour.
Maintenant, pour la faire boire, nous remplissons un récipient type boite à glace avec de l'eau et des vitamines + de l' adjusol ( après avoir traité le corysa, nous supposons qu'elle puisse avoir la collibacilose). Nous mouillons nos doigts avec le liquide et le portons à son bec. Dès qu'une goutte d'eau s'introduit dans le bec, elle se met à lapper en sortant la langue, puis elle va d'elle même boire dans le bac, à plusieurs gorgées.
Ce qui est étrange, c'est qu'il faut "initier" sa soif, sinon elle ne s'intéresse pas à l'eau. Lorsqu'elle boit, des gargouillis se font entendre dans son corps, puis, parfois, des bulles se forment et ressortent du bec, nous supposons qu'elle a les sinus bouchés et qu'elle ne respire pas correctement. Il arrive également qu'un filet, semble t-il de bave, s'écoule du bec.
Coté nourriture, elle mange vraiment peu et lorsqu'elle cherche à saisir un aliment, c'est comme si cela lui faisait mal, elle lâche trois fois sur quatre l'aliment avant de l'avaler. Manque d'air durant l'avalement à cause des sinus bouchés??
Nous avions l'impression qu'elle ne voyait pas très bien, cependant, un jour où nous jardinions, elle était près de nous et saisissait de nombreux vers que nous n'avions même pas perçu.
Ses fientes sont très très liquides, elles ont même été totalement transparentes avec un peu de traces vertes ou blanches.
A ce stade, la question est de savoir comment déboucher ses sinus, si c'est vraiment cela et en tout état de cause, comment le vérifier? C'est ce que nous allons tenter de faire...
dimanche 16 juin 2013
Acte 5 : baisse de régime
Le retour du soleil après ce printemps humide mets du baume au coeur de tout le monde, sauf de la Totoro qui parrait peu vive. elle se couche tôt , caquette peu et mange leger.
Ho ho! de petits eternuements nous tiennent en alerte. Nous décidons de l'isoler et en lui donnant à boire, nous constatons une gêne respiratoire, des gargouillements vocaux et surtout une mousse blanche qui sort au niveau des ye ux. Nous diagnosticons le Coriza, mais de plus, la poule est couverte de poux, multipliés par ce temps humide. direction le vétérinaire qui nous prescrit un antibiotique et un anit-poux normalement destiné aux chats et aux chiens.
L'antibio est mélangé à l'eau de boisson et le soir, nous desinfectons la poule en surdosage, vu le nombre de poux, il faudra desinfecter égale ment le poulailler. Houlà, la desinfection semble être trop virulente, son poitrail se gonfle fortement, elle respire difficilement' la mousse revient aux yeux. Nous sommes inquiets, passera t-elle la nuit?
Le lendemain, elle est toujours là mais elle n'a rien mangé ni bu. A ce stade, la situation est pire que jamais, il faut qu'elle boive son antibio et qu'elle mange. nous allons donc lui injecter la boisson dans le gesier au moyen d'une seringue en espérant que ses problèmes de respiration ne soient pas une contrainte fatale. nous oui donnerons également les vitamines de cette manière si elle ne mange toujours pas.
Ho ho! de petits eternuements nous tiennent en alerte. Nous décidons de l'isoler et en lui donnant à boire, nous constatons une gêne respiratoire, des gargouillements vocaux et surtout une mousse blanche qui sort au niveau des ye ux. Nous diagnosticons le Coriza, mais de plus, la poule est couverte de poux, multipliés par ce temps humide. direction le vétérinaire qui nous prescrit un antibiotique et un anit-poux normalement destiné aux chats et aux chiens.
L'antibio est mélangé à l'eau de boisson et le soir, nous desinfectons la poule en surdosage, vu le nombre de poux, il faudra desinfecter égale ment le poulailler. Houlà, la desinfection semble être trop virulente, son poitrail se gonfle fortement, elle respire difficilement' la mousse revient aux yeux. Nous sommes inquiets, passera t-elle la nuit?
Le lendemain, elle est toujours là mais elle n'a rien mangé ni bu. A ce stade, la situation est pire que jamais, il faut qu'elle boive son antibio et qu'elle mange. nous allons donc lui injecter la boisson dans le gesier au moyen d'une seringue en espérant que ses problèmes de respiration ne soient pas une contrainte fatale. nous oui donnerons également les vitamines de cette manière si elle ne mange toujours pas.
samedi 2 février 2013
Acte 4 - Potion vitaminée
Une de mes connaissance, qui travaille dans les élevages, m'avait dit qu'une poule qui été nourrie avec des granulés tel que je le faisais, ne devais pas manger de verdure directement, trop de protéines pouvait avoir dérangé son équilibre alimentaire ce qui justifiait les fientes liquides. Il m'avait conseillé de lui donner du blé au lieu des granulés.
Lors du check-up, je trouvais dans les fientes de la poule, des grains de blé non digérés. Elle a perdu beaucoup de poids et, dans son enclos provisoire, nous la voyons se déplacer avec une motricité qui serait un mixte entre l'alcoolémie et les troubles psycho-moteurs. Mouvements en zigzag, à plat ventre et tête et cou légèrement de côté. Whaou, quel choc, seule bonne nouvelle, le jabot est ok mais qu'a t'elle?
Et bien après maintes consultations sur internet, nous faisons nous même le diagnostic : elle manque de vitamine E principalement.
Alors nous la laissons au chaud dans un enclos et lui donnons des morceaux de brioche imbibés d'huile d'olive ainsi que des noisettes fraîches écrasées. Nous alternons avec des graines de tournesol réservées normalement aux mésanges.Petit régal : des pâtes bien cuites en guise de gluten.
Nous sommes très inquiets, ne savons réellement que penser de ce traitement, mais nous l'appliquons tout en remettant des vitamines dans son eau de boisson.
Voici une semaine qu'elle suit ce régime, son état semble s'améliorer un peu, la tête et le cou sont bien en ligne avec son corps, elle parvient à s'élever sur ses pattes, mais pas longtemps, elle revient à plat ventre de temps en temps.
Au dixième jour, elle se tient de nouveau droit et haute et dehors, il fait beau et même un peu chaud en ce premier février, nous décidons de la mettre dehors, visiblement, elle apprécie, elle glousse de plaisir. Premier réflexe, elle se trouve de la terre bien sèche et décide de faire un trou pour nicher, elle se couvre de poussières, bref l'instinct reprend le dessus. Les plumes ont repoussé, seules celles du cou sont encore fermées, question de jours...
Le soir nous la remettons dans l'enclos.
Aujourd'hui, elle est sorite de son enclos toute seule, visiblement, l'air pur lui manque, ça fait plaisir à voir. Malgré tout quelques fientes sont de nouveau liquides, l'herbe fraîche ou des parasites?? Il faut que l'on soit prudents et surveiller ça.
Nous l'avons remise dans son poulailler et manque de bol, il commence à neiger. Elle s'est mise à l'abri dans son couvoir au lieu de rester dehors, le froid? Bon je crois que cette nuit elle retournera dans l'enclos, au chaud.
En conclusion, elle semble de nouveau sauvée, mais quelles émotions!! Voilà, si vous lisez ces lignes, elles vous auront peut être éclairé sur des solutions à apporter, c'est ce que nous espérons car c'est grâce aux internautes que cette poule est toujours vivante. Et si vous voulez apporter vos expériences, vous êtes les bienvenus.
Lors du check-up, je trouvais dans les fientes de la poule, des grains de blé non digérés. Elle a perdu beaucoup de poids et, dans son enclos provisoire, nous la voyons se déplacer avec une motricité qui serait un mixte entre l'alcoolémie et les troubles psycho-moteurs. Mouvements en zigzag, à plat ventre et tête et cou légèrement de côté. Whaou, quel choc, seule bonne nouvelle, le jabot est ok mais qu'a t'elle?
Et bien après maintes consultations sur internet, nous faisons nous même le diagnostic : elle manque de vitamine E principalement.
Alors nous la laissons au chaud dans un enclos et lui donnons des morceaux de brioche imbibés d'huile d'olive ainsi que des noisettes fraîches écrasées. Nous alternons avec des graines de tournesol réservées normalement aux mésanges.Petit régal : des pâtes bien cuites en guise de gluten.
Nous sommes très inquiets, ne savons réellement que penser de ce traitement, mais nous l'appliquons tout en remettant des vitamines dans son eau de boisson.
Voici une semaine qu'elle suit ce régime, son état semble s'améliorer un peu, la tête et le cou sont bien en ligne avec son corps, elle parvient à s'élever sur ses pattes, mais pas longtemps, elle revient à plat ventre de temps en temps.
Au dixième jour, elle se tient de nouveau droit et haute et dehors, il fait beau et même un peu chaud en ce premier février, nous décidons de la mettre dehors, visiblement, elle apprécie, elle glousse de plaisir. Premier réflexe, elle se trouve de la terre bien sèche et décide de faire un trou pour nicher, elle se couvre de poussières, bref l'instinct reprend le dessus. Les plumes ont repoussé, seules celles du cou sont encore fermées, question de jours...
Le soir nous la remettons dans l'enclos.
Aujourd'hui, elle est sorite de son enclos toute seule, visiblement, l'air pur lui manque, ça fait plaisir à voir. Malgré tout quelques fientes sont de nouveau liquides, l'herbe fraîche ou des parasites?? Il faut que l'on soit prudents et surveiller ça.
Nous l'avons remise dans son poulailler et manque de bol, il commence à neiger. Elle s'est mise à l'abri dans son couvoir au lieu de rester dehors, le froid? Bon je crois que cette nuit elle retournera dans l'enclos, au chaud.
En conclusion, elle semble de nouveau sauvée, mais quelles émotions!! Voilà, si vous lisez ces lignes, elles vous auront peut être éclairé sur des solutions à apporter, c'est ce que nous espérons car c'est grâce aux internautes que cette poule est toujours vivante. Et si vous voulez apporter vos expériences, vous êtes les bienvenus.
Acte 3 - Moins vivace, mue des plumes et déplacements chaotiques...
Depuis quelques jours, il est évident que les jours sont plus froids et nous pensons que c'est pour cela que notre poule sort moins longtemps et préfère rester au chaud. Elle est un petit peu moins vivace. Nous scrutons son jabot mais pas de gonflement suspect, pas de rougeur. Et un beau matin, partout dans son poulailler, des plumes sont disséminées. Houlà, aurait-on eu la visite d'une fouine ou d'un renard? Que non, c'est l'hiver et madame fait sa mue; au moment le plus froid, bravo!! Mais cela nous permet de jeter un oeil plus attentif à notre poule, et là, stupeur, elle se déplace bizarrement, presque à plat ventre. Elle a drôle d'allure avec sa moitié de plumes détachées et ses déplacements en rase-motte.
Bien, il fait froid, elle n'a plus de plumes ou presque, nous décidons donc de la mettre au chaud dans la buanderie et lui faisons un check-up.
Bien, il fait froid, elle n'a plus de plumes ou presque, nous décidons donc de la mettre au chaud dans la buanderie et lui faisons un check-up.
Acte 2 - Diagnostic et remède
Voilà, SOS GALINACEES nous rend son verdict : Capillariose du jabot à un stade avancé.
La capillariose est créée par un ver qui se développe dans le jabot de la volaille. Il finit par épuiser la volaille pour l'amener à l'issue fatale, et dans notre cas, il y a urgence.
Nous allons donc à toute allure à la pharmacie pour acheter une poche de perfusion avec son tuyau, une petite seringue et un flacon de diamintic 5%.
Durant deux jours consécutifs, nous devons injecter directement le liquide dans le jabot de la volaille. Pour cela, nous coupons le tuyau de la poche de perfusion à une longueur suffisante pour s'arrêter à 5 cm du jabot. Il faut tenir la poule sous le bras et lui tendre le cou pour qu'elle ne s'étouffe pas pendant l'injection.
On lui ouvre le bec, on insère et glisse le tuyau, puis on connecte la seringue au tuyau. Dans la seringue, on met le diamintic pur avec la dose nécessaire qui dépend du poids de la volaille ( voir la notice). L'injection se fait en plusieurs fois et doucement. le plus difficile est de maintenir la poule dans cette position, mais la notre est plus que raisonnable.
Après l'injection, il fait lui masser doucement le jabot durant 2 minutes ce qui donne lieu à des situations cocasses. En effet, visiblement elle ferme les yeux de plaisir en tendant le cou et en poussant le jabot vers l'avant, l'air de dire "encore". Et à côté de ça, nous découvrons qu'une poule ça rote aussi, et ça sent pas bon. Dans son eau de boisson, nous continuons à mettre des vitamines.
après deux jours, il faut faire un pause, ce jour là, nous mettons directement les vitamines pures sur des morceaux de brioche dont elle raffole, elle mange toujours, ça nous rassure.
Le traitement dure une semaine, à l'issue, le jabot est beaucoup moins gonflé, les fientes moins liquides, mais son jabot semble rougir de nouveau. Nous décidons alors de refaire une séance d'antibiotique.
Elle rejoint son poulailler extérieur et dans son eau de boisson, nous alternons vinaigre blanc (pour les parasites) et vitamines. Doucement le jabot semble perdre son volume et la rougeur disparaît.
Nous soufflons, apparemment, elle est sauvée, SOS GALINACEES a été très efficace et était très perplexe pour sa survie.
Mais l'automne cède la place à l'hiver et d'autres cieux sombres se profilent au dessus de la tête de la poule...
La capillariose est créée par un ver qui se développe dans le jabot de la volaille. Il finit par épuiser la volaille pour l'amener à l'issue fatale, et dans notre cas, il y a urgence.
Nous allons donc à toute allure à la pharmacie pour acheter une poche de perfusion avec son tuyau, une petite seringue et un flacon de diamintic 5%.
Durant deux jours consécutifs, nous devons injecter directement le liquide dans le jabot de la volaille. Pour cela, nous coupons le tuyau de la poche de perfusion à une longueur suffisante pour s'arrêter à 5 cm du jabot. Il faut tenir la poule sous le bras et lui tendre le cou pour qu'elle ne s'étouffe pas pendant l'injection.
On lui ouvre le bec, on insère et glisse le tuyau, puis on connecte la seringue au tuyau. Dans la seringue, on met le diamintic pur avec la dose nécessaire qui dépend du poids de la volaille ( voir la notice). L'injection se fait en plusieurs fois et doucement. le plus difficile est de maintenir la poule dans cette position, mais la notre est plus que raisonnable.
Après l'injection, il fait lui masser doucement le jabot durant 2 minutes ce qui donne lieu à des situations cocasses. En effet, visiblement elle ferme les yeux de plaisir en tendant le cou et en poussant le jabot vers l'avant, l'air de dire "encore". Et à côté de ça, nous découvrons qu'une poule ça rote aussi, et ça sent pas bon. Dans son eau de boisson, nous continuons à mettre des vitamines.
après deux jours, il faut faire un pause, ce jour là, nous mettons directement les vitamines pures sur des morceaux de brioche dont elle raffole, elle mange toujours, ça nous rassure.
Le traitement dure une semaine, à l'issue, le jabot est beaucoup moins gonflé, les fientes moins liquides, mais son jabot semble rougir de nouveau. Nous décidons alors de refaire une séance d'antibiotique.
Elle rejoint son poulailler extérieur et dans son eau de boisson, nous alternons vinaigre blanc (pour les parasites) et vitamines. Doucement le jabot semble perdre son volume et la rougeur disparaît.
Nous soufflons, apparemment, elle est sauvée, SOS GALINACEES a été très efficace et était très perplexe pour sa survie.
Mais l'automne cède la place à l'hiver et d'autres cieux sombres se profilent au dessus de la tête de la poule...
Acte 1 - Premiers symptômes :jabot gonflé, fientes liquides
A la fin de l'été, notre poule semble avoir une excroissance au niveau du poitrail, comme si elle avait trop mangé. Le lendemain matin, la boule est moins grosse, nous pensons qu'elle a digéré son repas de la veille qui fut copieux car, visiblement, elle a un très bon appétit. Les jours passent et la boule est toujours là, en y regardant bien, il manque même des plumes à cet endroit, elles semblent coupées, mais elle est toujours vivace et mange de tout et pond sans interruption. quelques jours passent et son jabot, non seulement est très gonflé et manque de plumes, mais est devenu rouge. En tatant la zone, le jabot nous semble rempli d'éléments durs et d'eau.
Nous regardons dans le jardin la zone dans laquelle est a gratté et observons un pot de plastique cassé avec de petits éclats, nous pensons alors qu'elle a mangé un bout de plastique et que celui-ci, coincé dans le jabot, est responsable de l'inflammation que nous constatons.
Première mesure, nous regardons sur internet et lisons bon nombre de messages et il devient très difficile de faire tri parmi les informations (maladie, vers, jabot gavé par une boule de matière,...).
Nous décidons donc d'aller chez un vétérinaire. Il la tâte, l'ausculte, s'étonne de sa docilité et finit par nous prescrire un vermifuge qu'il injecte immédiatement, des vitamines à mettre dans son eau de boisson et un antibiotique.
Nous la soignons avec ses médicaments et évitons de consommer les oeufs qu'elle continue à pondre. Après quelques jours, le jabot est moins rouge mais demeure gonflé et parfois, la poule semble avoir des difficultés à déglutir bien qu'elle mange toujours autant.
Au bout de 10 jours, le jabot n'est plus rouge mais il reste gonflé et les fientes sont toujours liquides et sentent fort.
Quelques jours sont encore passés et cette fois le jabot à la taille d'une balle de tennis. Visiblement le vétérinaire n'était pas habitué à ce genre d'animal alors nous nous tournons vers l'association "SOS GALINACEES" qui nous donnera le bon diagnostic et les moyens à mettre en oeuvre.
J'en profite pour les remercier encore une fois et ne saurais que vous inciter à devenir membre car ils connaissent très bien nos volailles.
Nous regardons dans le jardin la zone dans laquelle est a gratté et observons un pot de plastique cassé avec de petits éclats, nous pensons alors qu'elle a mangé un bout de plastique et que celui-ci, coincé dans le jabot, est responsable de l'inflammation que nous constatons.
Première mesure, nous regardons sur internet et lisons bon nombre de messages et il devient très difficile de faire tri parmi les informations (maladie, vers, jabot gavé par une boule de matière,...).
Nous décidons donc d'aller chez un vétérinaire. Il la tâte, l'ausculte, s'étonne de sa docilité et finit par nous prescrire un vermifuge qu'il injecte immédiatement, des vitamines à mettre dans son eau de boisson et un antibiotique.
Nous la soignons avec ses médicaments et évitons de consommer les oeufs qu'elle continue à pondre. Après quelques jours, le jabot est moins rouge mais demeure gonflé et parfois, la poule semble avoir des difficultés à déglutir bien qu'elle mange toujours autant.
Au bout de 10 jours, le jabot n'est plus rouge mais il reste gonflé et les fientes sont toujours liquides et sentent fort.
Quelques jours sont encore passés et cette fois le jabot à la taille d'une balle de tennis. Visiblement le vétérinaire n'était pas habitué à ce genre d'animal alors nous nous tournons vers l'association "SOS GALINACEES" qui nous donnera le bon diagnostic et les moyens à mettre en oeuvre.
J'en profite pour les remercier encore une fois et ne saurais que vous inciter à devenir membre car ils connaissent très bien nos volailles.
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