Une de mes connaissance, qui travaille dans les élevages, m'avait dit qu'une poule qui été nourrie avec des granulés tel que je le faisais, ne devais pas manger de verdure directement, trop de protéines pouvait avoir dérangé son équilibre alimentaire ce qui justifiait les fientes liquides. Il m'avait conseillé de lui donner du blé au lieu des granulés.
Lors du check-up, je trouvais dans les fientes de la poule, des grains de blé non digérés. Elle a perdu beaucoup de poids et, dans son enclos provisoire, nous la voyons se déplacer avec une motricité qui serait un mixte entre l'alcoolémie et les troubles psycho-moteurs. Mouvements en zigzag, à plat ventre et tête et cou légèrement de côté. Whaou, quel choc, seule bonne nouvelle, le jabot est ok mais qu'a t'elle?
Et bien après maintes consultations sur internet, nous faisons nous même le diagnostic : elle manque de vitamine E principalement.
Alors nous la laissons au chaud dans un enclos et lui donnons des morceaux de brioche imbibés d'huile d'olive ainsi que des noisettes fraîches écrasées. Nous alternons avec des graines de tournesol réservées normalement aux mésanges.Petit régal : des pâtes bien cuites en guise de gluten.
Nous sommes très inquiets, ne savons réellement que penser de ce traitement, mais nous l'appliquons tout en remettant des vitamines dans son eau de boisson.
Voici une semaine qu'elle suit ce régime, son état semble s'améliorer un peu, la tête et le cou sont bien en ligne avec son corps, elle parvient à s'élever sur ses pattes, mais pas longtemps, elle revient à plat ventre de temps en temps.
Au dixième jour, elle se tient de nouveau droit et haute et dehors, il fait beau et même un peu chaud en ce premier février, nous décidons de la mettre dehors, visiblement, elle apprécie, elle glousse de plaisir. Premier réflexe, elle se trouve de la terre bien sèche et décide de faire un trou pour nicher, elle se couvre de poussières, bref l'instinct reprend le dessus. Les plumes ont repoussé, seules celles du cou sont encore fermées, question de jours...
Le soir nous la remettons dans l'enclos.
Aujourd'hui, elle est sorite de son enclos toute seule, visiblement, l'air pur lui manque, ça fait plaisir à voir. Malgré tout quelques fientes sont de nouveau liquides, l'herbe fraîche ou des parasites?? Il faut que l'on soit prudents et surveiller ça.
Nous l'avons remise dans son poulailler et manque de bol, il commence à neiger. Elle s'est mise à l'abri dans son couvoir au lieu de rester dehors, le froid? Bon je crois que cette nuit elle retournera dans l'enclos, au chaud.
En conclusion, elle semble de nouveau sauvée, mais quelles émotions!! Voilà, si vous lisez ces lignes, elles vous auront peut être éclairé sur des solutions à apporter, c'est ce que nous espérons car c'est grâce aux internautes que cette poule est toujours vivante. Et si vous voulez apporter vos expériences, vous êtes les bienvenus.
C'est parce qu'internet est un formidable outil de partage, et qu'il nous a permis à deux reprises, de sauver notre poule, que nous nous devions de créer ce blog sur lequel nous livrons les astuces qui nous ont permis de faire survivre notre poule pondeuse. Cet espace est donc dédié à tous ceux qui ont besoins de conseils et d'infos et à tous ceux qui voudront bien faire partager leur propre expériences et conseils.
Pourquoi Totoro?
Pour ceux qui connaissent le monde des mangas, il est un dessin animé "Mon voisin Totoro" réalisé par Hayao Miyazaki et qui raconte l'histoire d'un drôle d'animal qui apparaît et disparaît aux yeux de certains enfants.
En janvier 2012, une poule pondeuse est apparue dans notre jardin. Nous ne savons pas d'où elle vient, mais après enquête, elle a été vue un peu partout dans le quartier, dans de nombreux jardins; avant de disparaître. Mais visiblement, elle a choisi notre modeste jardin pour y élire domicile, à ce jour elle est toujours avec nous, malgré bien des tourments de santé.
En janvier 2012, une poule pondeuse est apparue dans notre jardin. Nous ne savons pas d'où elle vient, mais après enquête, elle a été vue un peu partout dans le quartier, dans de nombreux jardins; avant de disparaître. Mais visiblement, elle a choisi notre modeste jardin pour y élire domicile, à ce jour elle est toujours avec nous, malgré bien des tourments de santé.
samedi 2 février 2013
Acte 3 - Moins vivace, mue des plumes et déplacements chaotiques...
Depuis quelques jours, il est évident que les jours sont plus froids et nous pensons que c'est pour cela que notre poule sort moins longtemps et préfère rester au chaud. Elle est un petit peu moins vivace. Nous scrutons son jabot mais pas de gonflement suspect, pas de rougeur. Et un beau matin, partout dans son poulailler, des plumes sont disséminées. Houlà, aurait-on eu la visite d'une fouine ou d'un renard? Que non, c'est l'hiver et madame fait sa mue; au moment le plus froid, bravo!! Mais cela nous permet de jeter un oeil plus attentif à notre poule, et là, stupeur, elle se déplace bizarrement, presque à plat ventre. Elle a drôle d'allure avec sa moitié de plumes détachées et ses déplacements en rase-motte.
Bien, il fait froid, elle n'a plus de plumes ou presque, nous décidons donc de la mettre au chaud dans la buanderie et lui faisons un check-up.
Bien, il fait froid, elle n'a plus de plumes ou presque, nous décidons donc de la mettre au chaud dans la buanderie et lui faisons un check-up.
Acte 2 - Diagnostic et remède
Voilà, SOS GALINACEES nous rend son verdict : Capillariose du jabot à un stade avancé.
La capillariose est créée par un ver qui se développe dans le jabot de la volaille. Il finit par épuiser la volaille pour l'amener à l'issue fatale, et dans notre cas, il y a urgence.
Nous allons donc à toute allure à la pharmacie pour acheter une poche de perfusion avec son tuyau, une petite seringue et un flacon de diamintic 5%.
Durant deux jours consécutifs, nous devons injecter directement le liquide dans le jabot de la volaille. Pour cela, nous coupons le tuyau de la poche de perfusion à une longueur suffisante pour s'arrêter à 5 cm du jabot. Il faut tenir la poule sous le bras et lui tendre le cou pour qu'elle ne s'étouffe pas pendant l'injection.
On lui ouvre le bec, on insère et glisse le tuyau, puis on connecte la seringue au tuyau. Dans la seringue, on met le diamintic pur avec la dose nécessaire qui dépend du poids de la volaille ( voir la notice). L'injection se fait en plusieurs fois et doucement. le plus difficile est de maintenir la poule dans cette position, mais la notre est plus que raisonnable.
Après l'injection, il fait lui masser doucement le jabot durant 2 minutes ce qui donne lieu à des situations cocasses. En effet, visiblement elle ferme les yeux de plaisir en tendant le cou et en poussant le jabot vers l'avant, l'air de dire "encore". Et à côté de ça, nous découvrons qu'une poule ça rote aussi, et ça sent pas bon. Dans son eau de boisson, nous continuons à mettre des vitamines.
après deux jours, il faut faire un pause, ce jour là, nous mettons directement les vitamines pures sur des morceaux de brioche dont elle raffole, elle mange toujours, ça nous rassure.
Le traitement dure une semaine, à l'issue, le jabot est beaucoup moins gonflé, les fientes moins liquides, mais son jabot semble rougir de nouveau. Nous décidons alors de refaire une séance d'antibiotique.
Elle rejoint son poulailler extérieur et dans son eau de boisson, nous alternons vinaigre blanc (pour les parasites) et vitamines. Doucement le jabot semble perdre son volume et la rougeur disparaît.
Nous soufflons, apparemment, elle est sauvée, SOS GALINACEES a été très efficace et était très perplexe pour sa survie.
Mais l'automne cède la place à l'hiver et d'autres cieux sombres se profilent au dessus de la tête de la poule...
La capillariose est créée par un ver qui se développe dans le jabot de la volaille. Il finit par épuiser la volaille pour l'amener à l'issue fatale, et dans notre cas, il y a urgence.
Nous allons donc à toute allure à la pharmacie pour acheter une poche de perfusion avec son tuyau, une petite seringue et un flacon de diamintic 5%.
Durant deux jours consécutifs, nous devons injecter directement le liquide dans le jabot de la volaille. Pour cela, nous coupons le tuyau de la poche de perfusion à une longueur suffisante pour s'arrêter à 5 cm du jabot. Il faut tenir la poule sous le bras et lui tendre le cou pour qu'elle ne s'étouffe pas pendant l'injection.
On lui ouvre le bec, on insère et glisse le tuyau, puis on connecte la seringue au tuyau. Dans la seringue, on met le diamintic pur avec la dose nécessaire qui dépend du poids de la volaille ( voir la notice). L'injection se fait en plusieurs fois et doucement. le plus difficile est de maintenir la poule dans cette position, mais la notre est plus que raisonnable.
Après l'injection, il fait lui masser doucement le jabot durant 2 minutes ce qui donne lieu à des situations cocasses. En effet, visiblement elle ferme les yeux de plaisir en tendant le cou et en poussant le jabot vers l'avant, l'air de dire "encore". Et à côté de ça, nous découvrons qu'une poule ça rote aussi, et ça sent pas bon. Dans son eau de boisson, nous continuons à mettre des vitamines.
après deux jours, il faut faire un pause, ce jour là, nous mettons directement les vitamines pures sur des morceaux de brioche dont elle raffole, elle mange toujours, ça nous rassure.
Le traitement dure une semaine, à l'issue, le jabot est beaucoup moins gonflé, les fientes moins liquides, mais son jabot semble rougir de nouveau. Nous décidons alors de refaire une séance d'antibiotique.
Elle rejoint son poulailler extérieur et dans son eau de boisson, nous alternons vinaigre blanc (pour les parasites) et vitamines. Doucement le jabot semble perdre son volume et la rougeur disparaît.
Nous soufflons, apparemment, elle est sauvée, SOS GALINACEES a été très efficace et était très perplexe pour sa survie.
Mais l'automne cède la place à l'hiver et d'autres cieux sombres se profilent au dessus de la tête de la poule...
Acte 1 - Premiers symptômes :jabot gonflé, fientes liquides
A la fin de l'été, notre poule semble avoir une excroissance au niveau du poitrail, comme si elle avait trop mangé. Le lendemain matin, la boule est moins grosse, nous pensons qu'elle a digéré son repas de la veille qui fut copieux car, visiblement, elle a un très bon appétit. Les jours passent et la boule est toujours là, en y regardant bien, il manque même des plumes à cet endroit, elles semblent coupées, mais elle est toujours vivace et mange de tout et pond sans interruption. quelques jours passent et son jabot, non seulement est très gonflé et manque de plumes, mais est devenu rouge. En tatant la zone, le jabot nous semble rempli d'éléments durs et d'eau.
Nous regardons dans le jardin la zone dans laquelle est a gratté et observons un pot de plastique cassé avec de petits éclats, nous pensons alors qu'elle a mangé un bout de plastique et que celui-ci, coincé dans le jabot, est responsable de l'inflammation que nous constatons.
Première mesure, nous regardons sur internet et lisons bon nombre de messages et il devient très difficile de faire tri parmi les informations (maladie, vers, jabot gavé par une boule de matière,...).
Nous décidons donc d'aller chez un vétérinaire. Il la tâte, l'ausculte, s'étonne de sa docilité et finit par nous prescrire un vermifuge qu'il injecte immédiatement, des vitamines à mettre dans son eau de boisson et un antibiotique.
Nous la soignons avec ses médicaments et évitons de consommer les oeufs qu'elle continue à pondre. Après quelques jours, le jabot est moins rouge mais demeure gonflé et parfois, la poule semble avoir des difficultés à déglutir bien qu'elle mange toujours autant.
Au bout de 10 jours, le jabot n'est plus rouge mais il reste gonflé et les fientes sont toujours liquides et sentent fort.
Quelques jours sont encore passés et cette fois le jabot à la taille d'une balle de tennis. Visiblement le vétérinaire n'était pas habitué à ce genre d'animal alors nous nous tournons vers l'association "SOS GALINACEES" qui nous donnera le bon diagnostic et les moyens à mettre en oeuvre.
J'en profite pour les remercier encore une fois et ne saurais que vous inciter à devenir membre car ils connaissent très bien nos volailles.
Nous regardons dans le jardin la zone dans laquelle est a gratté et observons un pot de plastique cassé avec de petits éclats, nous pensons alors qu'elle a mangé un bout de plastique et que celui-ci, coincé dans le jabot, est responsable de l'inflammation que nous constatons.
Première mesure, nous regardons sur internet et lisons bon nombre de messages et il devient très difficile de faire tri parmi les informations (maladie, vers, jabot gavé par une boule de matière,...).
Nous décidons donc d'aller chez un vétérinaire. Il la tâte, l'ausculte, s'étonne de sa docilité et finit par nous prescrire un vermifuge qu'il injecte immédiatement, des vitamines à mettre dans son eau de boisson et un antibiotique.
Nous la soignons avec ses médicaments et évitons de consommer les oeufs qu'elle continue à pondre. Après quelques jours, le jabot est moins rouge mais demeure gonflé et parfois, la poule semble avoir des difficultés à déglutir bien qu'elle mange toujours autant.
Au bout de 10 jours, le jabot n'est plus rouge mais il reste gonflé et les fientes sont toujours liquides et sentent fort.
Quelques jours sont encore passés et cette fois le jabot à la taille d'une balle de tennis. Visiblement le vétérinaire n'était pas habitué à ce genre d'animal alors nous nous tournons vers l'association "SOS GALINACEES" qui nous donnera le bon diagnostic et les moyens à mettre en oeuvre.
J'en profite pour les remercier encore une fois et ne saurais que vous inciter à devenir membre car ils connaissent très bien nos volailles.
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